NOBLESSE & ROYAUTÉ
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 Rencontre sous haute surveillance [PV William]

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Marian Cunningham
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MessageSujet: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty22.02.09 17:30

    Marian était entrain de lire un livre dans la bibliothèque familiale quand une servante était venue l’aviser que le Comte Campelton demandait à la voir. La jeune fille avait eu le premier réflexe de refuser en prétextant ne pas se sentir bien, mais elle ne l’avait pas fait. Pourquoi? Elle n’en savait rien, mais elle avait posé son livre et avait fait signe à sa dame de compagnie de venir avec elle. Ensuite, elle s’était retournée vers la servante et lui avait demandé d’aviser le Comte qu’elle le rencontrerait dans les jardins. La jeune fille savait pas trop ce qu’elle était entrain de faire et elle se demandait si elle n’allait pas le regretter. Pourtant elle savait qu’il y avait quelque chose dans l’air. Des rumeurs de fiançailles qui n’étaient pas pour lui plaire. Si au départ elle avait cru que ce n’était là que des commérages stupides de servantes, Marian avait dû se rendre à l’évidence… ce n’étaient plus que des commérages, il y avait un fond de vérité et ça, Marian ne l’acceptait pas. Comment son père pouvait-il songer à la fiancer avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pour ainsi dire pas? Comment pouvait-il penser un seul instant que Marian accepterait un mariage de convenance? N'avait-elle pas déjà dit et répété à de nombreuses reprises que jamais elle n'accepterait de se marier si ce n'était pas par amour? Pourquoi ne la prenait-on jamais au sérieux? Pourquoi les pères avaient le droit de forcer leurs filles à épouser la personne de leur choix? Pourquoi Marian n'était-elle pas un homme? La vie serait tellement plus simple pour elle! Elle serait tellement plus libre! Voilà pourquoi elle envihait grandement son frère Daniel.

    C’est donc ainsi que Marian se retrouva dans les jardins où elle ne mettait que très rarement les pieds, pour retrouver l’homme auquel elle risquait de se retrouver fiancer plus rapidement qu’elle ne se l’imaginait. Sa dame de compagnie la suivait de loin, comme toujours. Depuis qu’il y avait sans cesse quelqu’un près d’elle pour la surveiller, Marian se sentait plus en cage que jamais. Elle qui n’aspirait qu’à la liberté trouvait particulièrement pénible d’avoir toujours quelqu’un auprès d’elle pour lui dire «Demoiselle Marian, non! Votre Père ne serait pas d’accord!». Peu importe ce qu’elle faisait ou avait l’intention de faire, Marian entendait cette rengaine telle une litanie. Être mariée n’y changerait absolument rien, évidemment.

    Lorsque Marian mis les pieds dans les jardins, elle ne tarda pas à repérer l’homme de haute stature qui avait demandé à la voir. Plus elle s’avançait vers lui, plus Marian avait le cœur qui battait la chamade. Était-ce ce qu’elle redoutait tant qui allait se produire? Allait-il lui annoncer que les fiançailles seraient officielles d’ici peu de temps? Essayant de calmer du mieux qu’elle le pouvait les battements de son cœur, la jeune fille s’approcha de Comte et lorsqu’il se tourna vers elle, sans doute l’avait-il entendu approcher – les robes n’avaient absolument rien de discret et pratique! – Marian fit la révérence et garda la tête baissée. Elle n’avait pas à faire la conversation puisque c’était lui qui avait émit le souhait de la voir.
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William Campelton

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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty22.02.09 17:56


    Marian Cunningham était une jeune femme pleine d'esprit et avait des idées très arrêté. Il aimait son caractère, ils ne se connaissaient pas beaucoup, mais il savait que la jeune femme lui plairait. Elle ne serait peut-être pas son grand amour, ou peut-être que si, il ne le savait pas. Mais il se doutait que la vie avec elle ne serait jamais ennuyeuse et que ce serait agréable. Mais il savait aussi qu'elle n'épouserait pas un homme qu'elle ne connaissait pas. Il avait entendu entre les branches que la demoiselle avait envie d'apprendre à se protéger. Son père n'était pas d'accord, mais il avait confiance en Campelton et celui-ci avait joué d'arguments pour le convaincre de le laisser initié sa fille à l'épée. Ainsi, il pourrait apprendre à ce connaître et en même temps elle saurait se servir d'une épée si jamais on l'attaquait. Il avait vu trop d'enfants et de femmes tués parce qu'ils ne savaient pas tenir une épée, pour lui c'était important et il avait deviné que pour la jeune femme aussi. Après une longue discussion au terme de laquelle le Baron avait cédé, il avait demander à parler à la jeune femme pour lui faire sa propostion. Il avait eu une crainte qu'elle refuse de le voir, elle n'était pas chaude à l'idée du mariage alors elle aurait été en son droit de refuser. Mais contre toute attente, la servante était revenue et lui avait dit que la demoiselle le rencontrerait dans le jardin. Il s'y était donc rendu et avait attendu, il avait entendu les jupes des deux femmes foulées l'herbe verte du jardins, il s'était donc retourné et lorsqu'elle arriva à distance raisonnable elle s'arrêta et lui fit une belle révérence avant de baisser la tête comme une soumise.

    -Milady, relevé la tête ce n'est pas une rencontre officielle, j'ai simplement une proposition sans aucune contrainte à vous offrir.

    Il avait un air sérieux tout de même au visage, mais c'était le masque qu'il portait souvent depuis son retour de la guerre. Il s'approcha doucement et prit la main de la jeune femme lui offrant un baise-main tout à fait convenable. Il lui fit ensuite remonter la tête pour la regarder dans les yeux avant de relâcher son menton.

    -J'ai longuement parler avec votre père, j'avais eu vent d'un de vos désirs, et comme il s'accorde avec ma pensée, j'ai voulu plaider en votre faveur. Il m'a été difficile de le convaincre, mais votre père accepte que je vous apprennes à manier l'épée.

    Il eut un très léger sourire en voyant l'expression de la jeune femme, elle ne devait certainement pas s'attendre à ce genre de proposition. Il avait eu l'impression en la voyant arrivée qu'elle allait à sa mort et maintenant, elle semblait confuse, du moins s'était son impression devant le regard de la jeune femme. Avec les rumeurs de fiançaille il allait sans dire qu'elle s'était probablement plus attendu à la grande demande plutôt que d'un cours au combat que son père lui refusait depuis longtemps. Le baron avait bataillé fort pour le faire changer d'idée... mais William était têtu et avait raconté quelques uns des décors de massacre qu'il avait vu. Le baron n'avait aucune envie de voir la même chose arriver à sa fille, c'était la seule et unique raison qui l'avait fait accepter.

    -Alors Lady Marian? Que dites-vous de cette idée?


    Il espérait qu'elle accepterait, il ne savait pas quelle genre de réaction elle aurait... si elle penserait à un piège ou non ou quoi que ce soit. Il n'avait que pour seul intention de lui apprendre à se battre et faire en sorte qu'ils ne se connaissent mieux tous les deux, qui sait, peut-être qu'ils se découvriraient des affinités qui plairait à la jeune femme.

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Marian Cunningham
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty22.02.09 23:18

    Marian avait le cœur battant et il redoubla la cadence lorsque le Comte lui fit relever le menton. Elle ne s’était pas du tout attendue à ce qu’il aie un geste pareil. Surtout pas en la présence de la dame de compagnie de la jeune fille qui ne manquerait sans doute pas l’occasion de tout raconter au Baron dès qu’elle en aurait la possibilité. Vraiment, Marian trouvait que son père avait fait très fort en embauchant ce cerbère pour veiller sur sa fille cadette. Il avait choisit la plus stricte du lot de femmes qui avaient défilées devant lui pour obtenir le poste. Heureusement, la gouvernante de Marian était un peu moins rigide, mais cette femme n’accompagnait pas la Demoiselle Cunningham dans tous ses déplacements. Malheureusement!

    Bien que le Comte lui aie dit de relever la tête, que cette rencontre n’était pas officielle, les battements sourds du cœur de la jeune fille restaient présents. Ils se calmaient peu à peu, mais vraiment pas assez rapidement aux yeux de la Demoiselle. Malgré la bonne éducation reçue et son aisance à évoluer en société, Marian n’était pas du tout armée à faire face à un homme qu’elle serait peut-être amenée à épouser dans un avenir plus ou moins rapproché. Cette éventualité la faisait mourir de peur… malgré les conseils d’Elizabeth qui lui disait sans cesse d’arrêter de s’en faire, que jamais leur père ne lui choisirait un époux qui ne saurait pas bon pour elle. Dans tous les sens du terme, bien-entendu. Là non plus, ce n’était pas pour l’aider à se calmer. Enfin!

    C’est lorsque le Comte lui dit qu’il s’était longuement entretenu avec son père que Marian consentit enfin à le regarder droit dans les yeux. Après tout, n’était-ce pas ce qu’il avait voulut en lui faisant relever le menton? Dans ce cas-là, il l’aurait et si ça ne lui plaisait pas, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même! Marian n’aurait donc absolument rien à se reprocher et son très cher papa ne pourrait même pas la gronder pour la forme comme il se plaisait si souvent à le faire. A la grande surprise de la jeune fille, il lui dit qu’il avait eu vent d’un de ses désirs – comment? Marian se le demandait bien! – et que son père s’accordait avec sa pensée. Mais de quoi parlait-il donc? A en croire le Comte, le Baron avait été difficile à convaincre, mais il avait finalement accepté qu’il lui enseigne à manier l’épée.

    Marian ouvrit grand les yeux, totalement stupéfaite par ce qu’elle venait tout juste d’entendre. Elle avait sans doute mal compris, il n’y avait pas d’autres choix possibles. Jamais son père n’avait accepté de céder à cette demande de sa fille. Et pourtant, Marian l’avait longuement harcelé pour qu’il accepte et il n’avait jamais cédé. Qu’avait donc dit le Comte pour parvenir à le convaincre? Là, elle était vraiment curieuse parce que ça faisait des années qu’elle suppliait, tourmentait, harcelait son père pour qu’il ne finisse par accepter et jamais il ne s’était rallié au souhait de sa cadette. Cet inconnu arrivait, ils discutaient et le Baron acceptait… Décidemment, cet homme avait plus d’un tour dans sa manche!

    Le petit rire qu’eut le Comte en voyant son air incrédule aurait pu la vexer, mais Marian ne se vexait pas pour si peu. Plutôt que de tourner les talons ou de rougir comme l’auraient bon nombre de filles bien éduquées, Marian releva le nez, toisa le Comte du regard et demanda:


    - L’offre est peut-être alléchante, mais… Comment avez-vous réussit là où ça il a bon nombre d’années que j’échoue, Monsieur le Comte? Et d’ailleurs, comment connaissez-vous ce désir que j’ai d’apprendre? Je doute que mon père aie eut l'idée de vous raconter mes folies. Ça ne ferait que vous décourager pour les plans idiots qu'il concocte en votre compagnie.

    Il lui avait demandé ce qu’elle pensait de son idée, et Marian avait répondu. Tout en ajoutant des questions de sa composition. Elle avait tout de-même une réputation de petite rebelle à tenir! Il ne fallait pas décourager le Comte qui devait s’attendre à la voir répliquer! Et puis… si sa réputation de jeune fille rebelle pouvait la servir en lui faisant renoncer à cette idée de fiançailles, ce n’était pas la Demoiselle Cunningham qui irait s’en plaindre, loin de là!
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty23.02.09 0:28


    La jeune femme planta son regard dans le sien et il en fût ravie, elle avait de l'audace et il aimait ce comportement. Elle ne lui obéissait pas, elle le défiait, c'était évident et il aimait son caractère frondeur. La jeune femme lui demanda comment il avait fait pour convaincre son père alors qu'elle-même ni était pas parvenu depuis des années. Elle voulait aussi savoir comment il avait su pour son désir d'apprendre le combat. Son sourire avait légèrement quitté ses lèvres, il n'était pas choqué ou troublé de la question que la fille du Baron venait d'émettre, au contraire, il était légitime qu'elle veuille savoir. Non, c'est que l'argument en lui-même était choquant. Et quant à lui dire qui avait dévoiler son désir ... il ne savait pas s'il trahirait un quelconque secret. Il décida tout de même d'y aller franchement.

    -Pour ce qui est de vôtre désir, c'est la charmante comtesse Leeroy qui me l'a confié, votre soeur devait se douter qu'ayant été chevalier je pourrais comprendre et apporter les arguments nécessaire à votre père. Elle n'avait pas tord de plus.

    Il se racla la gorge avant de poursuivre, ses années de guerre n'était pas une partie de plaisir à évoquer. Certains s'amusaient à raconter tous leur exploits, mais pour lui s'était douloureux de repenser à tous ses morts et toutes les visions d'horreur qu'il avait eut.

    -Pendant mes quatre années de combats, j'ai vu des choses plus horrifiante les unes que les autres. Et je me dis que si une de ses femmes avaient appris à se défendre, elles auraient peut-être pu éviter son triste sort. Ou du moins, aurait-elle pu se défendre un tant soi peu.

    Il avait vu le corps de plusieurs femmes mutilés... les hommes ne les avaient pas seulement tués ... elles avaient été ravagé et avait souffert, leur cadavre le criait. Il baissa les yeux un instant avant de la regarder à nouveau.

    -Je ne suis pas fier de dire que je me suis servit de ces histoires pour le convaincre. Mais en même temps, je ne le regrette pas. Vous souhaitez apprendre et je suis disposé à vous enseigner. De plus, comme Amandine sera au château, votre père vous dispenses de chaperon. Amandine restera dans la cours pour les convenances. C'est une jeune femme adorable, je suis sur que vous vous entendrez à merveille avec elle.

    Ce n'était pas ainsi que son père avait dit cependant. En fait, la dame de compagnie de Marian était encore plus protectrice que son père, réagissant au quart de tour à chaque pas que faisait la cadette des Cunningham. Le baron avait donc jugé nécessaire qu'elle n'accompagne pas sa fille sinon elle pourrait la faire blesser en tentant de la protéger. Ils avaient donc convenu que la femme de Peter servirait de chaperon pendant les séances.

    -Il va sans dire que ce n'est que si vous acceptez mon offre bien entendu. Et si vous préférez qu'une autre personne vous enseignes les rudiments, mon frère est très bon escrimeur aussi, il saura vous montrez la base si tel est votre désir.

    Il ne voulait pas qu'elle se sente coincé dans la situation et qu'elle croit à un piège de sa part pour la faire tomber dans ses bras, car nul n'était le cas. Il voulait apprendre à la connaître bien sur, mais sa protection aussi avait son importance. Surtout avec le vil personnage qui avait des vues sur la demoiselle. Personne n'aurait pu dire ce qu'il était à même de faire.

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Marian Cunningham
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty23.02.09 1:29

    Libeth? Elle était allée dire au Comte que Marian voulait apprendre à se battre? Quelle idée lui était passée par la tête? Pas que ça lui déplaisait, mais pourquoi avait-elle raconté une telle chose au Comte? D’ailleurs, pourquoi n’en avait-elle pas glissé un mot à Marian lors de leur dernière correspondance? Et puis… dans quelles circonstances Elizabeth avait-elle eu l’occasion de confier un des désirs de sa cadette au Comte? Voilà tout plein de questions que Marian se ferait un plaisir d’écrire à sa sœur la Comtesse. Bien-sûr, elle exigerait des réponses et n’hésiterait aucunement à harceler son aînée, durant des années si cela s’avérait nécessaire, pour avoir les réponses à ses questions.

    - Je m’étonne que ma sœur, d’habitude si discrète, vous aie raconté ce genre de choses me concernant… Même s’il n’est pas faux qu’il y a des années que je harcèle mon père pour qu’il m’enseigne ou qu'il accepte que mon frère le fasse.

    Marian tourna lentement la tête, de façon très discrète, pour voir l’expression de sa dame de compagnie. Ça ne lui disait vraiment rien de bon. La cadette des Cunningham savait d’or et déjà que sa geôlière irait rapporter toute cette conversation au Baron. Par la suite, Elizabeth aurait-elle des ennuis pour avoir parlé de ce désir qu’avait Marian? La jeune fille ne saurait le dire. Enfin! Si son père avait accepté l’offre du Comte, c’était sans doute parce que ce dernier avait sut lui donner des arguments qui s’avéraient plus que valables. Avec l’aide de Libeth, il avait sans doute trouvé ceux qu’il convenait de fournir au Baron.

    Lorsque le Comte se racla la gorge et lui raconta les horreurs de la guerre, Marian ne put s’empêcher de frémir. Jamais on ne parlait de cette guerre devant elle. Son père jugeait que ce n’était pas là un sujet de conversations pour les dames et qu’elles devaient être tenues à l’écart de tout ça. Aussi veillait-il avec un soin jaloux à ce que ses filles n’en entendent pas parler. Encore une fois, Marian jeta un regard en coin à sa dame de compagnie, s’attendant presque à la voir pousser une exclamation horrifiée à l’idée que le Comte ait pu raconter une telle histoire à sa jeune maîtresse. Contre toute attente, la dame de compagnie ne parla pas, mais elle blêmit. Elle ne pouvait pas se permettre de dire au Comte qu’il était très inconvenant de raconter de telles choses à une jeune fille.

    Les raisons du Comte étaient nobles, certes. Le Baron n’avait sans doute pas eu d’autres choix que celui d’admettre qu’il avait raison et d’accéder à sa demande. Marian était tentée d’accepter, mais l’idée de sa dame de compagnie qui serait sur ses talons ne lui plaisait pas. C’est alors que le Comte lui dit que son père la dispensait de dame de compagnie si jamais elle acceptait l’offre du Comte. Amandine serait là et ferait office de chaperon en restant avec eux à l’extérieur. Cette femme était l’épouse de Mr Campelton, le frère du Comte. Marian se souvenait l’avoir rencontrée à quelques reprises, mais n’avait pas eu le loisir de discuter beaucoup avec elle. A vrai dire, Marian passait plus de temps avec sa sœur dans ces soirées mondaines qu’à discuter avec les dames du comté. Il lui faudrait sans doute revoir cette façon de faire.

    Comme elle était sur le point d’accepter, le Comte lui dit que si elle n’avait pas envie d’apprendre à ses côtés, son frère serait tout disposé à lui enseigner. Marian hocha la tête. Elle ne savait pas trop ce qu’il convenait de faire et elle avait l’impression de se jeter dans la gueule du loup. Elle avait aussi l’impression d’être prise au cœur d’un immense stratagème pour qu’on la voie ensuite accepter un mariage de convenance auquel elle n’était pas du tout prête à consentir. Malgré tout, cette impression se battait avec l’envie d’apprendre qui l’habitait depuis tant d’années. Marian se retourna lentement et regarda au loin, ne sachant pas que faire. Jamais elle n’avait été confrontée à une telle histoire. Son cœur lui criait d’accepter, mais sa tête lui disait de se montrer plus intelligente que ça…

    - D’accord. J’accepte que vous m’enseigniez. J'imagine que si mon père a accepté, c'est qu'il a confiance en vous et qu'il sait qu'il ne m'arrivera rien. murmura-t-elle en baissant les yeux pour regarder un étale de fleurs plus colorées les unes que les autres à ses pieds.

    Marian ne venait que très rarement dans les jardins. Elle ne s’y sentait pas très à l’aise. Peut-être parce que c’était l’endroit que préférait sa mère et que Marian ne s’en souvenait que très peu? A vrai dire, la jeune fille avait honte de ne pas se souvenir davantage de sa mère, cette femme qui lui avait donné la vie. Quel genre d’enfant était-elle pour ne même pas se rappeler la voix de sa propre mère? Ces jardins lui rappelaient sans cesse qu’elle n’avait pas beaucoup connu sa mère et c’était pourquoi Marian n’aimait pas trop s’y promener.
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty23.02.09 12:00


    La demoiselle sembla très surprise d'apprendre que sa soeur avait parlé ainsi d'elle, mais elle affirma tout de même qu'elle avait en effet harcelé son père pendant des années pour que lui ou son frère lui apprenne à utiliser une épée. Il hocha la tête, le Baron lui avait confirmé cette affirmation, il avait rit en disant qu'elle était aussi têtue que son mulet et qu'elle ne lâchait pas malgré son refus. Elle revenait à la charge sans cesse et donnait tous ses arguments d'un trait bien souvent, mais le Baron n'avait pas vu la nécessité, mais il avait comprit maintenant que William lui avait parlé des horreurs qu'il avait vu. Il était plus enclin à la frivolité de sa fille maintenant qu'elle était appuyée par un chevalier qui avait subit les combats. Il l'a regarda, il savait cependant que ce ne serait pas facile de batailler avec sa robe... mais, il précisa tout de même.

    -Ne changez rien à vos habitudes vestimentaires ... vous devez apprendre à manier l'épée dans vos vêtements de tous les jours ... car une attaque vient par surprise, vous n'avez pas le temps de vous changer en cours de route. Alors si vous apprenez avec l'handicap de votre vêtement vous ne serez pas déstabilisé.

    Il n'avait pas donné de détails pour ce qui était de l'indiscrétion d'Elizabeth, il avait parlé avec la Comte Leeroy et son épouse et tout en parlant il avait mit sur le tapis qu'il aurait aimé que ses pauvres femmes est au moins eu la chance de se défendre. Il n'avait pas donné de détails, les détails n'étaient pas important, le résultat restait le même, elles étaient mortes. Et puis, il n'était pas là pour dégoûtée les invités non plus, on lui avait demandé de parler de son expérience, il l'avait fait en tout humilité. Dans ses propos, la Comtesse avait vu une ouverture et lui avait parlé de l'envie de sa soeur d'apprendre à manier l'épée et du refus de son père. Bien sur, la jeune femme savait ce que son père tramait et elle lui avait suggéré cette approche pour qu'ils apprennent à se connaître. Elle avait dit être sur qu'il pourrait toucher le coeur de sa soeur si elle apprenait à le connaître. Il avait demandé ce qui faisait qu'elle en était aussi certaine, elle avait parler de son humilité dans ses propos, de son courage et aussi de quelque chose dans ses yeux ... elle avait eut un sourire charmant avec cette dernière information, mais elle n'avait rien ajouté, il avait dit qu'il tenterait de convaincre son père, non pas pour tenter d'attirer la jeune femme dans ses bras, mais simplement parce qu'il croyait qu'une femme avait le droit d'apprendre aussi. Marian le ramena au moment présent en acceptant sa proposition. Elle précisa que si son père avait accepté, c'était qu'il faisait confiance au Comte et qu'il savait que sa fille ne risquait rien avec lui. Il s'inclina légèrement pour confirmer cette affirmation. Il n'était pas là pour la blesser, il lui apprendrait, ce ne serait sans aucune doute pas facile, mais il ne doutait pas de la détermination de la jeune femme. Elle savait ce qu'elle voulait et lui était là pour l'aider à l'obtenir.

    -Soyez sur que je ne vous ménagerai pas, mais que je ne vous blesserai pas non plus. L'intention est de vous apprendre à vous protéger, pas de vous mutiler.

    Il savait que le vêtement qu'elle portait serait une contrainte dans ses mouvements, mais il ne reviendrait sur ce qu'il avait dit ... elle portait une robe tous les jours ... comment pourrait-elle se défendre si elle n'apprenait pas à l'utiliser dans son combat? Elle ne porterait pas de pantalon en ville ... elle créerait un scandal, alors elle devrait faire avec et apprendre à utiliser les contraintes et trouver des façons de se sentir plus à l'aise.

    -Que diriez-vous de commencer demain matin? Je crois que le plus tôt nous commençons mieux se sera.

    Il pensa à une chose, une requête que lui avait fait la Comtesse Leeroy.

    -Votre soeur devait sans doutes croire que je réussirais à convaincre votre père parce qu'elle a demandé à assisté à votre première leçon ... alors dans votre missive vous pourrez l'inviter à ce joindre à nous, l'invitation va pour le Comte aussi bien entendu.

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Marian Cunningham
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty24.02.09 0:28

    Quand le Comte lui dit de ne rien changer à ses habitudes vestimentaires, Marian eut un sourire qu’elle s’empressa de tenter d’effacer en se mordillant la lèvre inférieure. Selon le Comte, elle devait apprendre à manier une épée avec ses vêtements de tous les jours parce qu’elle n’aurait pas le temps de rentrer au Château pour se changer. C’était la meilleure celle-là! Ce n’était pas parce que le Comte avait convaincu le Baron d’accepter de laisser Marian apprendre à manier une épée qu’il accepterait également qu’elle change de tenue comme ça. Jamais son père ne la laisserait enfiler autre chose qu’une robe. Il était très ouvert d’esprit, savait admettre quand il avait tort et tout, mais jamais il ne changerait d’avis sur ce point. Que ses robes soient un entrave pour Marian lors de son apprentissage, son père s’en ficherait parce qu’il serait totalement hors de question qu’elle ne porte autre chose.

    - Vous savez, même si avez su convaincre mon père de me laisser apprendre, vous lui auriez suggéré de me laisser porter autre chose qu’une robe, il n’aurait jamais accepté. Mon père est… avant-gardiste, mais pas à ce point.

    Le Comte n’avait pas besoin de lui dire qu’il ne la ménagerait pas sans pour autant aller jusqu’à la blesser volontairement. Marian savait que jamais son père ne l’aurait laissée aller si elle avait courut le moindre risque. Richard Cunningham pouvait accepter bien des choses, faire bien des compromis, mais lorsque ça concernait la sécurité de ses enfants, il ne tergiversait pas. Pas plus qu’il n’aurait accepté de laisser sa fille partir comme ça sans sa dame de compagnie pour veiller sur elle s’il n’avait pas été sûr et certain que le Comte saurait veiller sur celle qui serait probablement sa fiancée avant longtemps. Du côté de la ménager, Marian savait que le Comte ne lui faciliterait sans doute pas les choses pour cet apprentissage. Il avait l’air d’un homme sérieux et habitué de travailler dur.

    Lorsque le Comte lui demanda si elle était prête à commencer le lendemain, Marian se retourna et le regarda, les yeux grands. Elle ne s’attendait pas à commencer aussi vite. En fait, elle pensait plus que ça prendrait quelques semaines avant que les leçons ne débutent. Enfin! Elle n’irait pas se plaindre alors qu’elle venait d’avoir ce pour quoi elle harcelait son père depuis des années! Il aurait été vraiment mal venu de sa part de se plaindre alors que l’homme qui lui faisait face était celui qui était parvenu à convaincre son père, celui qui s’offrait généreusement pour lui apprendre. Marian ne se leurrait pas, le Comte aurait pu trouver quelqu’un afin de le dispenser de cette corvée. S’occuper d’une enfant gâtée ne devait pas l’enchanter plus qu’il ne le fallait.

    Parce que Marian n’ignorait pas qu’aux yeux de beaucoup, elle passait pour l’enfant trop gâtée du Baron. Les mauvaises langues racontaient parfois que si le Baron la couvrait tant de cadeaux et d’attentions – ils ne voyaient pas qu’il en faisait tout autant avec Elizabeth – c’était parce qu’elle n’avait que très peu connu sa mère et que le Baron tentait de compenser. C’était totalement faux! Marian avait bien conscience que son père lui passait beaucoup de ses caprices, ne lui refusant que très rarement quelque chose, mais elle n’était pas exécrable pour autant! Elle ne pensait pas que ce qu’on lui offrait lui était dû et que ce n’était que normal. Bien-sûr, les mauvaises langues ne disaient jamais qu’elle donnait tout autant aux paysans dans le besoin. A la messe, elle donnait toujours les piécettes qu’elle avait en sa possession à ceux qui en avaient plus besoin qu’elle… mais ça, les mauvaises langues ne le voyaient pas. C’était bien connu. Et puis, pourquoi le Comte irait-il croire que Marian n’était pas comme on la décrivait? Il ne la connaissait que très peu après tout.

    Le Comte dit une autre chose qui laissa Marian sans voix. Elizabeth semblait tellement persuadée que leur père accepterait, qu’elle avait demandé à pouvoir assister à la première leçon de sa soeur. Marian reconnaissait bien là son aînée, car c’était exactement le genre de chose qu’elle ne manquerait pas pour tout l’or du monde… même si elle n’était pas vraiment du genre à y participer activement. Non, ce qui surprit Marian fut que le Comte lui dise qu’elle pourrait ainsi inviter sa sœur dans sa prochaine lettre. Comment savait-il tout ça? Comment savait-il que les deux sœurs s’écrivaient pratiquement tous les jours?

    En fait, Marian avait tout plein de questions en tête. A commencer par celle des soi-disant fiançailles. Marian n’avait pas questionné son père parce qu’elle savait qu’il ne lui dirait probablement pas la vérité, histoire d’essayer de faire en sorte qu’elle ne s’énerve pas et ne fasse pas capoter tous ses plans… mais que perdait-elle à interroger le Comte? N’avait-il pas montré que son petit côté rebelle ne le dérangeait pas? Si tel était le cas, il serait servit!


    - Ma dame de compagnie n’approuvera jamais ce que je vais vous demander, elle s’empressera sans doute de le rapporter à mon père, mais… Est-il vrai que mon père vous a parlé de fiançailles? Depuis un certain temps, j’entends des rumeurs sur ce sujet. Être une dame est déjà assez pénible… si en plus je dois me marier et que je ne le sache même pas. Si les rumeurs sont fondées, vous n’êtes sûrement pas sans savoir quelle est mon opinion sur le sujet.

    Ou bien le Baron avait-il tenu à garder pour lui-même les idées bien arrêtées de sa cadette, histoire de ne pas décourager le Comte avant le temps? Marian doutait fortement que son père aie pu agir de la sorte, ce n’était pas son genre de dissimuler des choses, mais savait-on jamais?
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William Campelton

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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty25.02.09 12:00


    Il eut un léger sourire lorsqu'elle lui fit savoir que son père n'aurait jamais accepté qu'elle porte autre chose qu'une robe. Il devait dire qu'il aurait aussi déplorer qu'elle ne quitte ses jolies robes, elle était tout simplement magnifique. Mais il se garda bien de faire ce genre de commentaire. Elle sembla très surprise lorsqu'il parla de commencer le lendemain, mais elle ne refusa pas, en fait, elle n'accepta pas non plus. Elle semblait réfléchir, elle semblait confuse légèrement aussi. C'était comme si pleine d'idées se bousculaient dans sa jolie tête. Il attendait tout simplement, il ne savait pas ce qui se passait derrière ses jolis yeux alors il fallait mieux voir et attendre qu'elle dise quelque chose avant de faire quoi que ce soit. Il sut ce qu'elle allait demander juste en entendant le fait que sa dame de compagnie ne serait pas contente d'entendre sa question et qu'elle irait sans aucun doute tout rapporter à son père. Il le savait et en fait il ne s'étonnait pas. La fille du baron était une jeune femme remarquable et très intelligente, il le savait il avait écouté ce qu'elle disait dans les soirées. Il se fichait de ce que les autres disaient autour, il n'avait jamais aimé les racontars, ils avaient tous la fâcheuse habitude de déformer les faits.

    Elle lui demanda si la rumeur était vrai. Le chaperon de la jeune femme ouvrit de grands yeux et fût sur le point d'intervenir lorsqu'il leva la main et secoua la tête. Il voulait entendre ce que Marian avait à dire. Elle lui dit que s'était déjà difficile d'être une dame et qui si en plus elle devait se marier sans être au courant se serait d'autant plus pénible. Il pouvait comprendre le raisonnement en effet, les femmes de ce siècle se pliait souvent aux exigences des hommes et elle n'était pas ce que l'on appelait une conformiste. Elle fonçait et avait un caractère bien trempé. Elle indiqua qu'il devait aussi savoir son point de vue sur la question, il hocha la tête, en effet son père lui avait dit ce que la jeune femme pensait des mariages de convenance. Son visage reflétait le sérieux de la conversation, il n'avait pas pour habitude de se défiler et encore moins d'utiliser le mensonge. Il l'a regarda dans les yeux.

    -Tout d'abord, je veux que vous compreniez une chose ... je ne vous ai pas fait cette offre dans le but de vous amadouer si telle est le reflet de votre question. Vous avez envie d'apprendre à vous défendre et je crois fermement qu'une femme à le droit de protéger sa vie. Je veux que ce soit clair et que vous gardiez cela à l'esprit.

    Il laissa un petit silence, il réfléchissait à la meilleure façon de dire les choses. La situation n'était pas simple quand même. De plus, il ne voulait pas que la jeune femme se sente trahit par son père parce que tel n'était pas le cas. Il l'a regardait toujours, elle semblait anxieuse de connaître sa réponse alors il ne l'a fit pas languir plus longtemps.

    -Votre père est en effet venu me voir. Il m'a demandé de vous épouser aussi c'est vrai. Cependant, il m'a donné la raison de sa demande et si ce n'était pas de cette raison j'aurais dit non de façon catégorique. Vous êtes une magnifique jeune femme, vous êtes brillantes, mais comme vous je ne suis pas du genre à me marier sur un coup de tête parce qu'on me le demande. Ce qui m'a fait y réfléchir, s'est le désespoir dans les yeux de votre père.

    La dame de compagnie se tortillait sur place, elle ne semblait pas très contente que tout cela soit porté aux oreilles de sa maîtresse, mais William n'était pas un hypocrite et il ne lui cacherait rien du tout. C'était ainsi qu'il fonctionnait et rien ni personne ne le ferait changer d'avis. Il continua donc son récit.

    -Votre père est venu à moi parce qu'il a peur pour vous. Le Duc vous montres un grand intérêt et il a peur que ce dernier n'utilise sa perfidie pour mettre la main sur vous. Alors selon ses termes, il préfère vous marié à un homme inconnu qui a du coeur au ventre plutôt qu'à ce personnage qui a déjà perdu quatre femmes et qui manipule tout le monde.

    Il se doutait que le Baron ne serait pas content, mais elle avait le droit de savoir ce qui se passait. Après tout c'était sa vie à elle aussi. Les femmes étaient trop souvent prit pour une postiche qui ne servait qu'à faire jolie à votre bras, c'était manquer de respect à ces être extraordinaire et dotée d'un coeur comme n'importe quel humain. Ce n'était pas sa façon d'être, ni sa façon de penser.

    -Je sais que vous ne voulez pas vous marier avec un parfait inconnu, c'est d'ailleurs pourquoi je n'ai toujours pas accepté. Je ne veux pas aller à l'encontre de vos choix. Bien sur, si jamais le Duc devenait plus insistant je crois que je n'hésiterais pas à le faire. Cet homme est excécrable et je ne laisserai rien ni personne entre ses mains. Et sinon ... et bien je crois que apprendre à nous connaître n'engage à rien ... et si jamais vous n'êtes pas d'accord par la suite je n'insisterai pas. Je ne demanderai votre main à votre père que si vous êtes d'accord.

    Il eut un petit sourire.

    -N'en voulez pas à votre père, il ne veut que votre bien et se soucie de votre bien-être. Sinon, il n'aurait jamais osé s'adresser ainsi à un étranger. J'en suis sur.

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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty26.02.09 2:02

    A voir l’air du Comte, Marian pouvait clairement comprendre que les rumeurs étaient fondées. Il n’avait même pas besoin de lui répondre, la Demoiselle comprenait déjà. Et… ce n’était pas du tout pour lui plaire. Elle n’avait pas pris la peine de répondre à sa question concernant sa leçon qui pouvait débuter le lendemain chez lui… Marian voulait connaître la vérité, le reste elle s’en fichait bien à vrai dire. Le Comte ne sembla pas offusqué de la voir lui poser une question aussi franchement. Au contraire, il avait même l’air de quelqu’un qui s’attendait à ce qu’elle ose lui demander de confirmer ou non les rumeurs. A sa grande surprise, lorsque sa dame de compagnie fut sur le point de parler, le Comte leva la main en secouant la tête pour lui intimer le silence. Marian lui enviait cette capacité qu’il avait de se faire obéir de la sorte. Marian n’arrivait pas à un tel résultat et ça l’ennuyait par moment.

    Contre toute attente, le Comte Campelton décida de répondre à sa question. Marian avait cru qu’il lui dirait que ce genre de chose ne la concernait pas, que si jamais il avait envie d’en discuter, il irait voir le Baron… mais non! Il commença par lui dire qu’il voulait d’abord qu’elle comprenne qu’il ne lui avait pas fait l’offre de lui apprendre à manier l’épée pour l’amadouer. Il l’avait fait parce qu’il savait que Marian avait l’envie d’apprendre et qu’il croyait fermement que les femmes avaient le droit d’apprendre à se protéger. Ça, Marian l’avait déjà compris. Après un petit silence, le Comte repris en confirmant que le Baron était bien venu le voir et qu’il lui avait demandé d’épouser sa fille en lui exposant ses raisons.

    Marian trembla de rage, mais elle se contint, se contentant de serrer les dents sans rien dire. Peu importait les motifs de son père, Marian n’appréciait pas du tout qu’on tente de s’ingérer dans sa vie. Même si c’était son propre père! Qu’importe si le Duc avait jeté son dévolu sur elle! Marian aurait refusé de se marier avec lui! Comme avec tout autre homme qu’elle n’aurait pas aimé! La Demoiselle vit sa dame de compagnie se tortiller, mais elle ne quitta pas le Comte des yeux, attendant qu’il poursuive sur sa lancée, chose qui ne tarda pas à se produire.

    A en croire le Comte, son père avait peur pour elle à cause de ce Duc qui montrait un grand intérêt pour la cadette des Cunningham. Le Baron préférait la marier avec un inconnu plutôt qu’avec le Duc qui aimait à manipuler tout le monde! Le Comte continua en disant qu’il savait que Marian ne voulait pas se marier avec un parfait inconnu et que c’était pourquoi il n’avait pas accepté. Il jugea par-contre utile de dire que si jamais le Duc se faisait plus insistant, il n’hésiterait pas à consentir à ce mariage, car il n’était pas prêt à laisser quelqu’un tomber entre ses griffes. Il ne demanderait sa main au Baron que si Marian acceptait. Et bien-entendu, il ne fallait pas qu’elle en veuille à son père! C’est à ce moment-là que la fureur de Marian atteint un point culminant. Des sommets jusque là jamais inégalés. Marian serra les dents et siffla:


    - C’est très gentil à vous, mais je vous dispense de veiller sur moi. Qu’il soit Duc ou non, il ne mettra jamais la main sur moi. Je préfère fuir plutôt que de me marier avec lui ou qui que ce soit d’autre que je n’aurais pas choisi! Les mariages de convenance, très peu pour moi!

    Après une brève révérence, raide comme un piquet, Marian marmonna entre ses dents:

    - Je vous remercie de votre proposition, mais je crois qu’il vaut mieux que je la décline. C’est très gentil à vous de le proposer, mais je préfère en rester là. Pardonnez-moi de vous avoir questionné ainsi et soyez assuré que ça ne se reproduira plus. Au revoir, Monsieur.

    Sans un mot de plus, Marian tourna les talons et agrippa ses damnées jupes pour s’éloigner de là le plus rapidement possible. La Demoiselle maugréa contre cette satanée robe qui entravait ses mouvements et la ralentissait. Encore une raison de plus de détester être une dame! La jeune fille poursuivit quand même son chemin, sa dame de compagnie sur les talons. Elle savait que si elle ne partait pas de là très rapidement, elle risquait de dire des bêtises et il valait mieux qu’elle s’éloigne avant que sa langue trop bien pendue ne fasse des siennes. Sinon, sa dame de compagnie ne manquerait pas l’occasion de tout raconter au Baron, mais Marian n’en avait rien à faire. Son père savait parfaitement que sa fille ne voulait pas d’un mariage de convenance… et même s’il avait toute autorité sur sa fille, Marian ne se laisserait jamais manipuler de la sorte! Jamais!
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty26.02.09 12:19


    La jeune femme avait un caractère bien trempé, il ne pouvait pas le nier, il l'avait vu s'empourprer au fur et à mesure qu'il avait parlé. Il ne s'attendait cependant pas qu'elle prendrait aussi mal ce qu'il avait dit. Il avait tenté d'adoucir sa réponse, mais il semblait ne pas avoir comprit à quel point la jeune femme était impulsive et spontané. Elle le dégagea de toute responsabilité, elle n'épouserait pas le Duc quitte à fuir ... elle ne se marierait pas par convenance. il l'a regarda faire sa révérence et ensuite dire qu'elle refusait son offre. Elle lui demanda de lui pardonner de l'avoir questionné et que cela ne se reproduirait plus. Elle partie ensuite sans se retourner. Il fût décontenancé ... il ne savait pas trop ce qu'il convenait de faire maintenant. Il ne mit cependant pas très longtemps à réagir et couru vers la jeune femme se plantant devant elle. Elle fût dans l'obligation de s'arrêter, sinon elle lui aurait foncé dedans. Il l'a regarda.

    -D'accord Lady Marian ... vous ne voulez pas de mariage de convenance je n'insistérai pas et je vous aiderai à fuir si c'est vraiment ce que vous voulez le moment venu. J'ai plusieurs contact grâce à cette guerre et je pourrai vous être utile au moins à ça.

    Il tentait de trouver les bons car il ne voulait pas qu'elle se sente offusqué encore, et elle devait être blessé aussi par le comportement de son père. Alors il ne pouvait pas faire de vague sinon la jeune femme l'écarterait complètement et il savait qu'il n'aurait pas la chance de la deuxième chance. Cette jeune femme était tout à fait unique il n'y avait pas à dire.

    -Me permettriez-vous de vous donner ses leçons? Votre sécurité est plus importante que cette histoire ... et peut-être pourront nous devenir de bons amis malgré tout? J'aime votre esprit frondeur, votre capacité à remettre les gens à leur place comme vous venez de le faire avec moi.

    Il s'arrêta un instant, il voulait voir ce qu'elle en pensait dans ses traits, elle semblait surprise... ou alors peut-être n'était-ce que de la confusion? Il ne pouvait dire, alors il poursuivit.

    -Lady Marian, me laisseriez-vous la chance de vous connaître? En échange je promet de ne pas reparler mariage, sauf si c'est vous qui abordez le sujet.

    Il était sérieux, ce serait vraiment ce qu'il ferait. Il n'était pas le genre d'homme à dire quelque chose et ne pas tenir ses promesses. Il était loyal et pour lui la valeur d'un homme se mesurait à sa loyauté. Il ne ferait rien pour offenser la jeune femme et il ferait tout pour l'aider du mieux qu'il le pouvait. Elle refusait le mariage, mais il n'abandonnerait pas pour autant et ferait tout ce qu'il pouvait pour qu'elle est ce qu'elle voulait. C'était sa façon à lui de démontrer qu'il respectait son choix. Elle était une femme forte et à leur époque s'était plutôt rare.

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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty26.02.09 15:11

    Marian avait déjà parcourut une certaine distance quand elle entendit des pas précipités derrière elle. Croyant qu’il s’agissait de sa dame de compagnie, la jeune fille ne se retourna pas et continua sa route. Elle dû cependant s’arrêter brusquement quand le Comte Campelton se mis en travers de son chemin, l’obligeant ainsi à s’arrêter pour ne pas lui foncer dessus. Marian baissa aussitôt le nez, se doutant bien des reproches qu’il allait lui assener. Elle l’avait questionné et plutôt que de la réprimander pour avoir osé se permettre une telle chose, il avait répondu à sa question… et maintenant, elle partait en ayant à peine eu la politesse de s’excuser et en lui parlant plutôt froidement. Si son père l’avait vue et entendue, il en aurait certainement été mortifié. Marian avait reçu une parfaite éducation, mais sa nature rebelle faisait en sorte de gâcher très souvent tout ce qu’elle avait appris. La preuve venait à nouveau de se faire de par son comportement envers le Comte. Devrait-elle de nouvelles excuses au Comte? Marian espérait que non!

    Le Comte ne tarda pas à répondre, se doutant sûrement qu’elle n’hésiterait pas à le contourner pour poursuivre son chemin. Ce qu’il trouva à lui dire c’était qu’il n’insisterait pas pour le mariage si elle ne le voulait pas et que si jamais elle souhaitait fuir, il l’aiderait le moment venu. Il avait des contacts… Parce qu’il pensait que son père la laisserait partir comme ça? S’il en avait vent, il était bien capable de lui affecter un garde pour la suivre au moindre mouvement. C’était une idiotie de la part de Marian… mais elle savait qu’elle ne le ferait jamais… mais là encore, la Demoiselle se tut et garda la tête baissée. Le Comte ne s’arrêta pas là et il continua en lui demandant si elle lui permettrait de lui donner ses leçons, que sa sécurité était plus importante que cette histoire de mariage. Il ajouta même qu’ils pourraient devenir de bons amis! Quelle farce! Il aimait son esprit frondeur ainsi que sa capacité à remettre les gens à leur place comme elle venait de le faire avec lui… La jeune fille leva brusquement la tête et fixa le Comte droit dans les yeux.


    - On voit que vous êtes un homme, Monsieur. Vous n’aurez jamais à redouter un mariage que vous ne souhaitez pas parce que vous n’avez d’ordres à recevoir de personne. Tout comme on ne vous verra jamais comme une marchandise de choix. Ce n’est malheureusement pas mon cas. Si mon père décide que je dois vous épouser, je n’aurais d’autre choix que celui d’obéir. Sans compter que ce n’est pas tant moi que l’homme que je devrai épouser voudra, mais sans aucun doute la dot qui vient avec.

    Marian secoua la tête tristement. Les gens avaient beau dire, être la fille d’un Noble n’était pas aussi facile qu’on le disait. Certes, elles étaient protégées, n’avaient pas à travailler, mais ce n’était pas toujours une partie de plaisir pour autant. Le pire selon Marian c’était ces fichus mariages de convenances. Elle aussi devrait y passer, peu importe ce que dirait le Comte. Ne lui avait-il pas dit que si le Duc se montrait trop insistant il n’hésiterait pas à demander sa main au Baron? Peu importe la promesse qu’il venait de faire, Marian n’était pas sotte au point de croire qu’elle aurait un quelconque choix dans cette histoire de mariage.

    - Et maintenant, vous voudriez que je crois que vous n’accepterez pas ce mariage si je ne le souhaite pas? Vous ne devez pas être sans savoir que la Demoiselle Leeroy souhaite… une alliance avec votre famille. Si moi je ne dois pas tomber dans les griffes du Duc, croyez-moi lorsque je vous dis qu’il vaut mieux que vous ne tombiez pas dans celles de sa sœur.

    Marian se tut et baissa à nouveau la tête. Qu’est-ce qui lui avait pris d’aller dire un truc pareil? Quand son père le saurait, elle se ferait gronder. De quel droit s’était-elle permise de s’adresser ainsi au Comte? En l’espace de quelques minutes, toute sa bonne éduction était devenue chose du passé. Sa dame de compagnie devait être mortifiée d’ailleurs. Ce qui étonnait grandement la Demoiselle, ce fut que la dame de compagnie ne lui avait pas fait de signe ou dit de «Demoiselle Marian, non!». Était-ce la présence du Comte qui avait cet effet ou était-elle trop mortifiée du comportement de sa jeune maîtresse pour dire quelque chose? Marian n’aurait sut le dire, mais ça lui faisait vraiment du bien!

    - Pardonnez-moi Monsieur. Je... je n'aurais jamais dû vous parler ainsi. Ça ne se reproduira plus. dit Marian tout bas en espérant que le Comte n'aurait pas l'idée d'aller aviser le Baron de l'impolitesse de sa fille cadette.
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MessageSujet: Re: Rencontre sous haute surveillance [PV William]   Rencontre sous haute surveillance [PV William] Empty26.02.09 16:20


    Il écouta attentivement ce que la jeune femme lui dit, elle parlait avec une telle tristesse dans la voix. Il était touché par cette femme qui ressemblait à une fillette lorsqu'elle baissait ainsi les yeux. Mademoiselle Elizabeth l'avait prévenu que sa soeur était quelqu'un qui passait d'un extrême à l'autre, mais tout cela ne lui posait pas problème. Pendant qu'elle parlait, la dame de compagnie derrière elle se tortillait nerveusement les mains craignant sans aucune doute sa réaction à lui. Lady Marian avait raison, les femmes étaient voués à une sorte d'esclavage... obligé de se marier et n'ayant pas de choix. Il l'a regarda dans les yeux, elle ne croyait pas à ce qu'il avait dit et ce fût ce qui le chagrina le plus. Elle lui fit ensuite part d'une information importante, la demoiselle Leeroy souhaitait une alliance avec sa famille, et elle le prévenait qu'il ne valait mieux pas tomber entre ses griffes non plus. Il eut un petit sourire et hocha la tête. Elle s'excusa encore de lui avoir parler de cette façon et il ne put s,empêcher de dire.

    -Vous savez mademoiselle ... sur un champ de bataille nous entendons bien pire, vous devriez entendre un homme à qui ont retire une flèche, je vous assures que vous ne seriez plus offensez de rien. Je vous pardonnes si cela peut vous faire plaisir, mais pour moi il n'y avait pas matière à excuse. Vous êtes franche et direct, je préfère cela à l'hypocritie.

    Il reprit son air sérieux, il se devait de répondre maintenant à ce qu'elle avait dit. Il ne pouvait pas laisser cette jolie jeune femme croire qu'il pouvait en vouloir à la dot que son père proposait. Il voulait aussi qu'elle sache qu'elle pouvait le croire lorsqu'il disait qu'il ne l'a demanderait pas en mariage si elle ne le voulait pas.

    -Lady Marian ... la seule chose qui m'attriste est que vous puissiez croire que je ne tiendrai pas parole. J'ai promit ne pas reparler mariage si vous ne le vouliez pas et je tiendrai promesse. Et pour ce qui est de la dot, je n'en ai rien à faire ... le Roi m'a fait grâce d'une terre, mais j'aurais été tout aussi heureux de retourner sur le petit lopin de terre de mon père. Je ne suis pas homme qui aime tout posséder, je ne veux pas non plus des Terres de votre père, elles sont belles, mais j'ai les mienne et ça me suffit. Mon frère et sa femme sont ce que j'ai de plus important et tant qu'ils sont là et qu'ils ne manquent de rien je suis heureux.

    Il était sincère dans ses propos, il ne voulait rien d'autre. Son frère était la seule famille qui lui restait. Tout ce qu'il voulait était maintenant de vivre près de lui et faire en sorte que tout aille bien pour sa femme et lui. Il ne prenait rien pour acquis non plus, il savait que tout homme pouvait tout perdre en l'espace d'une simple seconde. Il l'avait vécu avec ses hommes qu'ils avaient perdu au combat.

    -Pour ce qui est de Lady Eleanor, sachez que j'ai bien compris son jeu. Je hais par dessus tout les gens qui manipulent et qui triche, de plus elle est une femme caprices et sans sentiment. Personnellement, je ne me résoudrai jamais à demander une telle femme en mariage même si elle était la dernière âme qui vive sur la terre.

    Il ne pouvait être plus clair que cela et il le pensait vraiment. La demoiselle Leeroy était un personnage en soi et elle n'était en rien subtile dans ses actes et approches. Il ne l'aimait pas ... tout comme son frère d'ailleurs et ce, sans même lui avoir déjà parler. Il regarda la jeune femme, la cadette des Cunningham était de loin celle qu'il aimerait peut-être un jour épousé. Mais ... ce ne serait pas demain que l'on publirait les bancs.

    -Bon ... alors si jamais la leçon vous intéresses toujours, demain matin soyez chez moi. Je vais vous laisser réfléchir.

    Il regarda ensuite la dame de compagnie.

    -Je tiens à ce que cette conversation soit strictement confidentielle, si certains veulent des détails ils devront passer par moi ou Lady Cunningham, j'espère que s'est bien clair.

    Il n'avait pas usé de son autorité, mais il ne voulait pas non plus que la demoiselle ait des ennuis parce qu'elle lui avait ainsi parlé, c'est ce qu'il avait voulut. La dame de compagnie lui fit une révérence faisant ainsi comprendre qu'elle saisissait le message. Il se courba devant la jeune femme et lui fit un petit sourire, c'était tout ce qu'il pouvait faire comme expression ce petit sourire depuis son retour.

    -J'espère vous voir demain mademoiselle.

    Après un dernier petit sourire, il quitta les deux femmes et prit congé. Il ne savait pas si elle serait la le lendemain, mais comme il l'avait dit, il l'espérait vraiment. Il reprit sa monture aux écuries et repartit vers son château.
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